Projets réalisés

Revêtement des murs extérieurs

Revêtement de bois

Le bois est le matériau traditionnel de revêtement le plus répandu au Québec. Il est à la fois durable, fort, léger et facilement maniable. Même s'il peut être vulnérable à la détérioration par l'eau, le soleil et l'humidité, un revêtement extérieur constitué d'un bois bien choisi, bien assemblé et soigneusement entretenu (nettoyage, peinture) peut durer des siècles. Aujourd'hui, l'étendue des connaissances sur le comportement de ce matériau permet de tirer un meilleur parti de ses propriétés.

On retrouve différents types de revêtement de bois : planches verticales juxtaposées, planches embouvetées, planches à couvre-joints, bardeaux, planches à clin, planches à feuillure. Chacun de ces types de revêtement donne un style particulier à l'édifice.

Les altérations les plus courantes sont dues à un manque d'entretien régulier, ce qui engendre une détérioration de la fibre du bois.

Église Huntingville Universalist
Façade avant montée sur les blocs
Photo : Église Huntingville Heritage Universalist

L'église a été soulevée, déplacée et posée sur des blocs en attendant d'être mise sur ses nouvelles fondations qui sont en chantier.

Église Huntingville Universalist
Façade arrière pendant les travaux
Photo : Église Huntingville Heritage Universalist

Haut de page haut de page

Église Huntingville Universalist. Région : Montérégie

L'église universaliste de Huntingville est un bâtiment d'une valeur exceptionnelle. Il s'agit d'une des dernières « meeting houses » en bois au Québec. Construite en 1844 par les frères William et Seth Hunting, l'église est entièrement faite de bois. De style néoclassique, elle est construite sur un plan rectangulaire et surmontée d'un clocher carré. La toiture à double versant est de tôle pincée. Très peu de modifications ont été apportées à l'édifice qui demeure quasi inchangé depuis sa fondation. L'église est citée monument historique par la municipalité d'Ascot.

Les travaux de restauration de l'église sont effectués en grande partie avec la collaboration des bénévoles de la communauté et d'un architecte. Ils visent principalement la consolidation de l'édifice, le renforcement des structures du clocher et du toit, le soulèvement de l'église pour y couler de nouvelles fondations, le renforcement de la structure du plancher et finalement la réfection de la toiture et du plancher du clocher.

Une seconde vague de travaux vise à restaurer le revêtement extérieur de l'église. Les éléments décoratifs tels les pilastres, les clochetons et les moulures seront, selon leur état, réutilisés ou reconstruits selon le modèle d'origine.

Haut de page haut de page

Église St. Paul, Marbleton.
Région : Montérégie

L'église St. Paul a été érigée entre 1851 et 1854 par le révérend Thomas S. Chapman, qui fut à la fois son concepteur et aussi son constructeur. De style néogothique, elle constitue un cas intéressant avec, notamment, ses murs intérieurs recouverts en entier d'une toile marouflée remontant aux années 1850. Les murs extérieurs, quant à eux, sont recouverts d'un lambris de planches de bois à la verticale à couvre-joints.

Les travaux ont consisté tout d'abord à réparer la structure porteuse et toutes les fondations de l'église. Aussi, les accès et le portique ont été refaits, de même que la structure du plancher qui fut consolidée. Ensuite les éléments intérieurs et extérieurs de la tour du clocher furent étanchés, ainsi que le revêtement extérieur des toitures. Enfin, le revêtement extérieur des murs fut reproduit d'après le modèle d'origine.

Église St. Paul
Soulèvement de l'église
Photo : Église St. Paul

Église Saint-Paul
Soulèvement de l'église
Photo : Église St. Paul

Haut de page haut de page

Église Saint-Charles, Grondines. Région : Québec - Chaudière-Appalaches

Les travaux de l'église Saint-Charles de Grondines visaient la réfection des parements de bois aux murs latéraux du presbytère et ceux du mur arrière de la sacristie. Constitué de planches verticales à couvre-joints, le parement fut sauvegardé et restauré, lorsque c'était possible, et remplacé selon le même modèle lorsque les planches d'origine étaient trop endommagées.

Le défi ici consistait à trouver des planches de remplacement d'une largeur de huit à neuf pouces et d’un pouce et demi d'épaisseur, un format assez rare de nos jours. Le choix s'est porté sur des planches de pin sans nœuds et séchées à l'air, un type de bois habituellement utilisé pour la fabrication des chaloupes. Le couvre-joint, aussi en pin, est d'une largeur de cinq pouces. Toutes les planches réutilisées ont été décapées et l'ensemble fut peint.

Les travaux comprenaient aussi le remplacement de certaines fenêtres, de même que l'enfouissement des filages de service (électricité, téléphone, etc.).

Haut de page haut de page

Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs Revetement des murs exterieurs
.